lundi 30 août 2010

Un spécialiste (de plus) de l’appui aérien au CPA 20

Un TACP du CPA20 en Surobi, avec la TF Dragon, l'an dernier. C'est le premier usage connu du HK416 en opérations, en Afghanistan, par des troupes françaises
(crédit : TF Dragon/2e REI)
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Symptomatique de la nouvelle génération montante, le nouveau patron du CPA 20 (commando parachutiste de l’air n°20), qui a pris ses fonctions vendredi, à Dijon, est un pur produit des commandos parachutistes de l’air, où il a servi une partie de sa carrière, ainsi qu’à l’EMO Air (état-major opérationnel Air). C’est, en outre, un spécialiste de l’appui aérien, qui est devenu, depuis quelques années, un des spécialités mises en oeuvre au CPA20.
Ce commando déploie actuellement plusieurs de ses équipes en Afghanistan et en Afrique, sous la forme de TACP (équipe de guidage itinérante ou affectée à un GTIA, ou des OMLT) ou de CTA (contrôleur tactique air, inséré dans un état-major de GTIA de l'armée de terre). L’objectif organique étant de pouvoir atteindre prochainement 15 équipes de guidage des appuis 3D.
L’armée de l’air compte trois CPA, employant environ 600 commandos : le 20, spécialisé dans le guidage de la 3D et la force protection, le 30 (Mérignac), avec une dominante personnal recovery, et des TACP, et le 10 (Orléans), avec des dominantes contre-terrorisme (CT), destruction par l’arme aérienne (ODESAA) et reconnaissance de terrains de posers d’assaut (RTPA). Autant de spécificités qui peuvent être employés autant pour des missions conventionnelles que spéciales.
Comme ce blog l’avait annoncé en avril, c’est également un commando parachutiste de l’air –ancien du CPA10- qui a pris cet été le poste de chef de bureau des forces spéciales (BFS), à Metz. Le BFS coiffe l’escadron de transport d’assaut Poitou, l’escadrille spéciale d’hélicoptères (ESH) et le CPA10, qui forment les forces spéciales Air (FSA).