mercredi 29 août 2012

A saisir

Plus d'un mois et demi après le départ des Mirage 2000D de la base afghane de Kandahar, il reste encore du fret et des aviateurs français sur place. Le volume de matériel avait pourtant notablement fondu, après la réduction de 50% du détachement chasse français, fin octobre 2011.
Evidence que ce blog a plusieurs fois rappelé dès le début de l'année, ce temps nécessaire rappelle combien le tempo des opérations logistiques, à 6500 km de PAris, et dans un pays en guerre. Ces opérations-ci sont pourtant particulièrement simples : le gros porteur vient littéralement chercher le fret au pied de la zone française (1)
A ce stade, on ignore encore ce que va devenir l'enclave française, avec ses bâtiments aux normes antiroquettes, et la zone opérationnelle, qui comprend une bonne longueur de bitume, des soutes à munitions et des astroarches. Le tout avait été assemblé en 2007 par les aéroconstructeurs de l'armée de l'air.
Le départ français ne sera pas sans conséquences pour les Belges, avec qui certaines fonctions avaient été mutualisées pour économiser l'effectif, notamment dans le soutien médical et le filtrage (2).

(1) rien à voir, donc, avec les opérations de convois qui vont commencer à l'automne, au coeur des zones insurgées, en Kapisa.
(2) un groupe de force protection luxembourgeois (9 hommes) a récemment intégré le détachement belge.